Vous trouverez sur cette page les informations relatives aux cours de violoncelle et aux deux professeurs qui vous accompagneront tout au long de votre parcours de formation.

Cours individuels
VIOLONCELLE

Cours de violoncelle pour adultes

PROFESSEUR

Pierre-Emmanuel Chartron

Horaires

Les cours de violoncelle ont lieu :
Le lundi et le jeudi de 9h15 à 15h30.

© Depositphotos.com

Cours individuels
VIOLONCELLE

Cours de violoncelle pour adultes

PROFESSEURE

Thérèse Pollet

Horaires

Les cours de violoncelle ont lieu :
Le samedi de 10 h à 15 h

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Sa formation

« Après mes années d’études au CNSMDP, raconte Thérèse Pollet, ma vie professionnelle a été sensiblement la même que la plupart de mes collègues musiciens, avec deux constantes : la musique de chambre et l’enseignement ».
Elle précise qu’au-delà de la formation technique et artistique, l’enseignement, c’est d’abord la transmission d’une vision, d’une émotion, ainsi que la narration de ce qui est en nous et que, par la musique, nous avons un jour décidé de révéler…

SON ENSEIGNEMENT

« J’aimerais ici rendre hommage aux maîtres exceptionnels qui ont inspiré mon enseignement. Dans les années soixante, il y avait au CNSM de Paris de véritables artistes soucieux de transmettre ce qu’ils avaient de plus cher et qui était le « fil conducteur » de leur vie. Tous en avaient un. Vivre avec eux pendant plusieurs années fut pour moi un immense cadeau qui me nourrit encore quotidiennement, et que je tente de transmettre à mes élèves depuis le début de ma carrière d’enseignante. »

« Paul Tortelier fut mon maître pendant dix ans. Pour lui, avant toute chose, il fallait « raconter une histoire ». La technique ne pouvait être qu’un moyen de s’exprimer, « de parler à quelqu’un », sinon notre interprétation n’avait aucun intérêt à ses yeux.
Dans cette perspective, il nous poussait à définir plus clairement l’atmosphère, la dynamique du phrasé et la palette harmonique de l’œuvre. Afin d’être le plus convaincant possible, il insistait sur une prononciation très définie du texte musical. Il nous apprenait alors à développer une articulation plus précise de la main gauche. »

« Jacques Février, pianiste, fut mon premier professeur de musique de chambre. Pour lui, il ne suffisait pas d’être ensemble, ce qui pourtant pouvait sembler très honorable aux jeunes apprentis que nous étions. Non, il fallait éveiller son oreille harmonique en commençant par écouter le son des partenaires plutôt que d’écouter le sien. Cette attention intime à l’autre, tout en jouant soi-même, n’est pas facile, mais change complètement le résultat. Loin de déséquilibrer l’ensemble, ce travail inspire les interprètes et les transcende. Les reliefs se dessinent et laissent apparaître l’œuvre dans son unité. Je peux vous affirmer que le résultat de ce partage offre un profond sentiment de plénitude. »

« Pour Joseph Calvet, également professeur de musique de chambre et fondateur du quatuor éponyme, la priorité était « la musique entre les notes ». Autrement dit, les intervalles et les silences sont la musique. Voyager entre les sons et habiter les silences nous donnent accès à l’univers subtil de la musique. C’est sans doute le plus précieux message de Joseph Calvet. »

« En dehors du CNSM, deux autres professeures ont été des phares dans ma vie, mais aussi dans celle de nombreux instrumentistes à cordes dans les années 60 à 80 : Marguerite Pecqueux, altiste et Dominique Hoppenot, violoniste. »

« Marguerite Pecqueux, professeure infatigable, passionnée, obstinée même, mettait toute son énergie pour nous faire vivre l’émotion : « Du son qui va droit dans le cœur », disait-elle en se frappant la poitrine. Avec un enthousiasme très contagieux, elle éduquait nos oreilles pour nous faire découvrir le timbre du son qu’elle aimait par-dessus tout.
Outre ses fondamentaux techniques personnels comme ouvrir les aisselles, elle avait la particularité de stimuler ensemble l’ouïe et le toucher, sans laisser l’intellect se faufiler, simplement en créant une relation immédiate de cause à effet. Elle nous faisait sentir (et non comprendre) sans jamais douter de notre réussite. L’immédiateté des résultats nous comblait de bonheur. Et elle aussi. Nous quittions le cours avec la certitude d’avoir atteint le Graal…
Marguerite Pecqueux vivait le cours comme un instant privilégié. C’était un besoin viscéral pour elle de nous rendre heureux par le son. Sans le vouloir, elle nous a appris beaucoup plus encore. »

« Nous étions enfin très nombreux à être fascinés par l’évidente précision du jeu des élèves de la violoniste Dominique Hoppenot. Pour elle, « le corps était l’instrument et l’instrument devenait le corps ». Cette approche fusionnelle avec l’instrument laissait à penser que la musique se jouait d’elle-même plutôt qu’elle n’était jouée. À peine entrevu, cet état de grâce devient la quête inlassable du musicien. Son enseignement nous aide à ressentir le mécanisme du corps en mouvement et à utiliser l’antagonisme des muscles pour agir sans tension. Cet équilibre allège les mains et libère la sensibilité du toucher. Dominique Hoppenot est l’auteure d’un ouvrage exceptionnel : Le violon intérieur (Éditions Van de Velde, octobre 1996, 252 pages – ISBN : 2-85868-139-2). »

Quelques VIDÉOS CHOISIES