Cours individuels
Cours d’Orgue

Formation musicale : Cécile Guéroult, professeure

PROFESSEURE

Cécile Guéroult

Horaires

Le jeudi de 9 h 30 à 11 h 30

Public

Public adulte, débutant ou confirmé

En plus du cours d’orgue, Cécile Guéroult assure un cours de piano et le cours de formation musicale (5 niveaux).

CÉCILE GUÉROULT : SON PARCOURS

« Je commence la musique par l’étude du piano puis du violon en parallèle. À 12 ans, voulant jouer en orchestre, j’ai la chance d’être admise dans l’orchestre de la FNACEM. De très loin le « bébé » du groupe, je m’accroche. Option musique au Bac, que je passe avec mon violon… Morte de trac !
À 17 ans, lors d’un séjour linguistique en Allemagne, je découvre l’orgue… instrument un peu « monstrueux » qui me permet d’étancher ma soif d’œuvres polyphoniques, notamment les sublimes fugues de Bach. À la rentrée suivante, j’annonce à mes parents que je veux commencer un cours d’orgue. Un peu abasourdis, ils acceptent. Je me lance donc dans un cursus d’orgue, de formation musicale et d’écriture au conservatoire du Xᵉ.
À 24 ans, attirée par le répertoire dit « ancien », je fais deux rencontres décisives : Odile Bailleux pour l’orgue et Gilles Harlé pour le clavecin. Je suis leurs riches enseignements pendant plusieurs années, ce qui débouche sur une spécialisation et un Diplôme d’État en musique ancienne. Un immense merci à eux pour tout ce qu’ils ont su me transmettre !
En 1995, alors que je remplace un professeur de piano de l’association Mélodix, la chance m’est offerte d’assurer les cours de formation musicale. J’ai quelques heures pour me décider… et je me lance. Cette décision marque un tournant dans ma carrière, et le début d’une grande aventure pédagogique : je choisis de me consacrer exclusivement à l’enseignement de la musique aux adultes. Et, je ne le regrette pas. » Cécile conclut en nous montrant son violon alto dont elle vient de changer les cordes modernes pour des cordes boyau : « Nous nous sommes trouvés : il sonne tellement bien… »

LE COURS DE FORMATION MUSICALE

L’objectif de ce cours est bien sûr l’apprentissage de la lecture des notes et des rythmes, le travail de l’oreille, l’écoute et l’analyse des œuvres, l’étude des partitions. La formation se déroule sur cinq ans.
Le travail des différentes composantes musicales se fait sur de la « vraie musique » en passant souvent par le chant, outil commun à tous. Très vite, les élèves sont sollicités pour proposer aux autres participants des choix musicaux sur les extraits travaillés, qui découlent d’une analyse succincte ou plus approfondie selon les niveaux (ce n’est pas parce que l’on débute que l’on doit être dans la passivité…) : identification et construction des phrases, carrures, nuances, articulations, repérage des respirations, des intervalles, des cadences… L’oreille et l’œil sont également affinés par l’écoute active d’œuvres avec ou sans partition. Le rythme est un aspect primordial de la musique, il se ressent avant tout dans le corps et ne souffre pas d’être « bancal ».

Pourtant, je constate que la hantise de la « fausse note » l’emporte en grande majorité chez les élèves, même totalement débutants, par rapport à la notion de précision rythmique. J’essaie d’y remédier en m’appuyant sur le groupe, car, dans une pratique collective, on est bien obligé d’avancer. Les fausses notes s’oublient vite, mais une pulsation instable ou qui s’interrompt provoque inévitablement une sensation physique de « malaise », qui, elle, est durable. Pour travailler le rythme seul, j’utilise très souvent, au moins les premiers temps, un système de syllabes qui s’inspire des musiques de tradition orale plutôt que du rythme frappé qui, par définition, ne tient pas le son, ce qui peut représenter une difficulté supplémentaire pour certains débutants. Mes anciens élèves se souviennent, des années après, de cet apprentissage syllabique et me saluent souvent d’un TaFaTéFé plein d’humour…